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Le camp de Yarmouk, en Syrie, est un immense agglomérat d'immeubles inachevés, de bâtiments “provisoires” depuis un bon demi-siècle. C’est une ville verticale, qui se hisse toujours plus haut, d'étage en étage, au rythme des générations de “réfugiés” qui naissent et grandissent dans cette enclave palestinienne de la banlieue de Damas.
Immense, oui, mais bien trop petit et étriqué pour les imaginaires de Ala'a, Hassan, Samer, Tasneem et Waed, cinq jeunes gens ouverts sur le monde en général, le cinéma et le théâtre en particulier.
En 1955, leurs parents y avaient trouvé refuge. Ils venaient de Palestine…
Avant 2011 et le début de la révolte contre le régime de Bachar Al-Assad, Yarmouk était un abri pour 200 mille Palestiniens chassés de leurs terres après la création d’Israël en 1948.
Pour la réalisation de ce documentaire, Axel Salvatori-Sinz a séjourné pendant trois ans à Yarmouk, entre 2009 et 2011, huit mois après le début des manifestations de la population syrienne contre le régime de Bachar El Assad… Et depuis ?
Depuis…, la complexité de la situation au Moyen-Orient, la terreur répandue par le régime syrien conjuguée à celle de Daesh, aux inerties et “intérêts” internationaux, ont été à l’origine de la destruction de Yarmouk et de la dispersion ou de l’anéantissement de toute une population…

Né en 1982, Axel Salvatori-Sinz est né en 1982 dans la région lyonnaise. Après une formation en anthropologie, où il s’est spécialisé dans l’étude des sociétés arabes et musulmanes, il achève un Master en réalisation documentaire.
“Les Chebabs de Yarmouk” a notamment reçu le Prix Regard Neuf pour le premier long métrage, la Mention spéciale du jury inter - religieux pour le Festival Visions du Réel en 2013 et le Grand Prix du jury au Festival Territoires en Images de 2014.

Publié dans LES CHEBABS DE YARMOUK | Lien permanent