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1984

1984

Auteur : George Orwell

Éditeur : Gallimard

Année : Nov. 1972

"1984" est la vision qu'a Orwell d’un monde futur possible. C'est la dictature la plus puissante jamais créée !
A aucun moment de sa vie le citoyen n’échappe aux yeux et aux oreilles du pouvoir en place. La presse est totalement contrôlée, la radio ne connaît que le poste unique et elle est diffusée partout. Ces deux supports ne font que répandre et répéter à longueur de journée les bases essentielles de " la pensée unique ". Les enfants, embrigadés dès leur naissance, sont les meilleurs espions du parti et de " la pensée unique ". Ils dénoncent leurs propres parents dont ils auraient pu surprendre une conversation. Chaque étape de la vie est contrôlée et la Police de la Pensée règne partout. Le pouvoir s'appelle " Big Brother ". Le monde ne ressemble plus en rien à ce que nous connaissons. Il est divisé en trois grandes parties : il y a l’Europe qui englobe tout depuis la Mer du Nord jusqu’aux frontières de l’Asie. Elle inclut donc la totalité de la Russie. Puis il y a le continent américain dans sa totalité, depuis le sommet de l’Alaska jusqu'au bout de l’Argentine. Le troisième bloc se compose des pays d'Asie. Quant au continent africain il n’est qu'un énorme réservoir de main-d'œuvre occasionnelle pour chacun des trois blocs. De temps à autre, ces blocs se heurtent sur ce continent pour des problèmes de réserves de matières premières.
Le monde est clos, on ne voyage pas d’un continent à l'autre, ni d'un pays à l'autre sans avoir à faire des démarches sans fin. Wilson, un jeune homme perdu dans cette masse, tente de penser par lui-même, d'établir des contacts avec d'autres, hommes ou femmes, qui auraient le même désir que lui. Ce qui l’a fait basculer dans une opposition, c'est le fait d'avoir exprimé des idées dans sa tête et surtout de tenir un carnet. Il écrit : " Le crime de penser n'entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. "
Orwell donne une forme d’avertissement aux populations futures quand il écrit qu’il est très facile d'imposer n'importe quoi à des populations totalement incapables de comprendre ce qu’on leur dit ou leur demande. Une population qui ne connaît pas son histoire, qui ne se tient pas au courant, qui ne suit rien, est une population en danger de liberté ! La connaissance est la meilleure gardienne des valeurs humaines, c’est elle qui empêche d'accepter pour vrai n’importe quoi !

Voir aussi

http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/comment-dit-on-censure-en-novlang-43039

Publié dans LIBRAIRIE | Lien permanent