29/07/2010
L’île de Lilliput
Les liens qui se sont inexorablement tissés entre ce qui nous sert de président et Lilliane Bettancourt ramènent plus d’un observateur à Napoléon et aux caricatures dont il a été l’objet.
Près de deux siècles sont passés. Le miroir de l’histoire se rappelle donc au bon souvenir du néo-lilliputien… à cela près que la caricature suffit de moins en moins à expurger le dégout et le rejet qu’il inspire. Le mot même de président en a perdu sa majuscule.
(*) Evacuation de familles sans logement à la Courneuve
envoyé par Mediapart. - L'info internationale vidéo.
L’Affaire-paravent dite "Woerth-Bettancourt", - elle-même abondamment enfumée par d’écœurants exploits dits sécuritaires (*); contrôles fiscaux qui pourraient être exercés sur les Roms et les gens du voyage; visites estivales à Grenoble (préfecture) et en Andorre (paradis fiscal dont il est Prince) -, lui aura sans doute permis de prévoir une retraite discrète sur l’île d’Arros, son île d’Elbe à lui …
Triste fin pour qui se rêvait Gulliver !
Aude Doiderose a écrit un poème sur le sujet…
« Rattrapée, dans ma course vaine/ Par mes pensées dans les nuits d’ombre/ Suivie de mes fantômes sombres/ Tu vis, malaise, dans mes veines
Je résiste aux assauts du vrai/ Qui encercle ma citadelle/ Et dresse de longues échelles/ Où grimpe tout ce qui m’effraie
Combien de temps me reste-t-il/ Avant de céder sous leur nombre/ De m’effondrer sous les décombres/ De mes illusions si futiles ?
Comme une femme Gulliver/ Vaincue par leurs fines aiguilles/ Je saigne, souffre et je vacille/ Et tombe avec mon univers »
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