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10/08/2011

Auto décomposition

Qui parle encore du  Glass Steagal Act, mis en place par Roosevelt en 1933, qui instaurait une séparation des banques de dépôts et des banques d'investissement ? De fait, seules les banques de dépôts étaient garanties par les états, assurant les dépôts des particuliers. Les risques pris par les banques d'investissement étaient supportés par les actionnaires. 

Cette loi a été abolie par Clinton en 1999 sous la pression des lobbies bancaires américains. La suite a été extrêmement rapide : les banques d'investissement sont devenues aussi des banques de dépôts et ont pu prendre des risques insensés, assurées que les états ne les laisseraient pas faire faillite à cause des déposants particuliers. On a pu le vérifier en 2009, soit 10 ans après l'abolition du Glass Steagal Act. Et le lobbie bancaire est toujours très puissant et influant puisque peu de politiques en parle. Sont-ils complices ou incompétents, ou les deux ?

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De toute façon, effet domino, contagion, mimétisme, inconscience…, tous les «émeutiers» de Londres, Athènes ou Mogadiscio n’ont pas les mêmes motivations ni les mêmes méthodes, mais tous participent de l’auto décomposition du système dans lequel nous sommes nés.

Les droits économiques, culturels et sociaux n’ont pas fini d’en faire les frais. Sont-ils dissociables de ce système ?...

21/08/2009

De l'argent qui n'existe pas

Une vidéo scindée en trois parties pour une lecture plus facile et qui ne s’adresse pas aux diplômés de science éco mais à un public plus large.

Crise financière oblige, cette vidéo d'animation réalisée en 2006 par Paul Grignon, artiste canadien, a connu depuis un certain succès. Et pour cause, elle tente d’expliquer le mécanisme par lequel les banques privées créent "de l'argent qui n'existe pas".

En dehors des remarques avisées que les économistes peuvent toujours formuler, cette vidéo a été critiquée pour l’espace qu’elle pouvait laisser à une posture conspirationniste ou à un antisémitisme latent. A chacun de se faire une idée sur la question et d’être circonspect sur la forme.

Il reste que c’est sans doute une assez bonne approche du fonctionnement des banques dans un système qui vient de trouver ses propres limites et qu’il faudra bien revoir de A à Z, voire réinventer.

Partie 1 - 19’ 36

 

Partie 2 - 15' 33

Partie 3 – 16’ 07