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11/11/2013

La couardise en guise de royale bravitude

Çà leur a coûté la vie, ça ne lui a rien coûté.

Fusillés pour l'exemple

Qui pourra feindre de s’en étonner ? François Hollande a courageusement décidé de ne pas rendre justice à ceux qui, d’une façon ou d’une autre, avaient refusé de mourir pour rien. On connaissait sa bravoure, on appréciera sa sagesse à  travers cet acte hautement symbolique qui consiste à trouver une petite place dans un des cagibis de la République pour ces hommes qui ont tous eu le courage d’avoir peur et qui, eux, l’ont assumé ! ! !

Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme

11/11/2011

Les fusillés pour l’exemple de 14-18

Le combat pour la réhabilitation des soldats fusillés pendant la Grande Guerre a été, après l’affaire Dreyfus, un de combats fondateurs de la Ligue des Droits de l’Homme et n’a cessé depuis, de faire son chemin.

Après le discours du premier ministre Lionel Jospin en 1998 à Craonne et les propos du président Sarkozy à Douaumont en 2008, la LDH estime qu’une véritable réhabilitation ne peut uniquement reposer sur une nouvelle déclaration présidentielle vouée à rester sans effet.

Le non engagement de l’Etat sur ce sujet est constant. Les non réponses apportées aux questions écrites que les parlementaires font régulièrement parvenir au ministère concerné sont elles aussi significatives d’une évidente mauvaise volonté. Les discours ne suffisent pas.

réhabilitation des fusillés pour l'exemple,

« France, sois fière de ton pioupiou,
Car il t’aime d’amour fou,
Pour lui c’est un délice
De t’offrir sa vie en sacrifice ».

… « Vivement l’armistice »


Concrètement, la Ligue des Droits de l’Homme demande :

  • qu’après étude par une commission ad hoc, les condamnations soient annulées par la Cour de cassation, sans renvoi devant une autre juridiction, comme dans l’arrêt innocentant le capitaine Dreyfus.
  • que cette commission puisse être saisie des autres cas d’injustices commises par les tribunaux militaires, et des cas d’exécutions sans jugement, exécutions qui ont touchées de nombreux étrangers engagés volontaires et des soldats appartenant aux troupes coloniales.
  • qu’une commission rassemblant historiens, juristes, et représentants d’associations, puisse avoir accès sans entrave aux archives militaires nationales pour que tous les fusillés pour l’exemple soient reconnus comme tels sur les registres d’état civil et que leurs noms, s’ils n’y figurent pas déjà, soient ajoutés sur les monuments aux morts.

Ce serait leur rendre un véritable hommage si, en 2014, pour le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre, nous pouvions être enfin dignes de leur mémoire.