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10/08/2014

Velléités et mensonges

Le 15 décembre 2011 était enregistrée une proposition de résolution tendant à la création d'une commission d’enquête sur la coopération militaire et sécuritaire entre la France et Israël, échanges de matériels de guerre et de matériels assimilés avec ce pays. Cette proposition était notamment portée par Jean-Jacques CANDELIER. Ce même député qui a demandé la dissolution de la LDJ, laquelle continue, par hacker interposé, d’étaler son agressivité à l’égard de toute remarque désobligeante vis à vis de Tsahal ou du boucher Netanyaou, et bénéficiant de la même bienveillante impunité.

Concernant la coopération militaire, les déclarations d’intention fusent d’un peu partout sans franchir cet autre dôme de fer déployé au dessus des crimes commis par Israël à l’encontre de la population palestinienne sans qu’elle n’y puisse rien.
Le dilemme posé par la question «Comment peut-on rester neutre ? ! ! !» n'a pas tardé à trouver une réponse.

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Elle réside dans une attente irrésolue et indécise, qui se veut stratégique, étant bien entendu que les sanctions prises contre la Russie, l’Irak ou la Syrie ne sauraient souffrir de retard puisqu'elles ont reçu l’agrément des EU.

«Les sanctions financières internationales sont un instrument de la politique étrangère de la France. À l’encontre de personnes physiques ou morales ou d’entités, les sanctions visent notamment à imposer un gel des fonds, des avoirs et des ressources économiques, ainsi que leurs transactions financières ou commerciales. À l’encontre d’un pays, les sanctions visent à interdire le commerce de biens et de services ciblés et peuvent inclure des mesures de gel à l’égard de personnes.»

Mais on comprend mal que ce type de décision puisse nécessiter un feu vert délivré par Washington. C’est en tout cas à ce feu vert, accordé ou pas, que l’on mesure l’indépendance et le courage d’un chef d’État qui essaye en vain de ne pas passer pour un sinistre imbécile ou pour le larbin inconséquent d'un empire en déclin.