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23/05/2013

Migration's business

Les conclusions du rapport d'Amnesty (infra) ne sont pas "tout à fait" précises. En fait, tortures et autres absurdités criminelles et "inutiles" mises à part, les migrants sont au contraire accueillis d'autant plus volontiers qu'ils peuvent, la plupart du temps, combler un manque de main-d'œuvre ouvrière, servir de bouc émissaires silencieux et gonfler le chiffre d'affaire de sociétés "tout à fait" rentables aux activités pourtant très peu transparentes. On avait déjà parlé ici de cette criminalité .

Rapport amnesty 2013
Source

Rapport d'Amnesty International 2013 : focus sur la situation des migrants dans le monde. (via RFI)

« Le rapport le moins attendu par les despotes de la planète », voilà comment Amnesty International présente son rapport 2013, qui sera rendu public jeudi 23 mai 2013 à 01h01 (heure de Paris). Cette année, l'organisation met l'accent sur le sort des migrants et des réfugiés. Notre planète serait de moins en moins accueillante pour les populations migrantes. 

Le monde est en train de devenir de plus en plus dangereux pour les réfugiés et les migrants, affirme Amnesty International. Dans son rapport 2013, l'organisation basée à Londres dresse un tableau inquiétant du sort réservé à toutes ces populations déplacées de part le monde.

Pays par pays, l'organisation de défense des droits humains trace un portrait tragique de l'humanité, celui des violations des droits de l'homme, des 112 pays qui, en 2012, ont pratiqué la torture sur leurs citoyens, des 57 pays qui détiennent des prisonniers d'opinion, des quinze millions de réfugiés et des douze millions d'apatrides aux droits souvent négligés.

Les droits des personnes qui fuient les conflits ne sont pas protégés, affirme Amnesty dans son rapport. Elle estime que le passage des frontières est souvent bien plus compliqué pour les réfugiés que pour les armes qui alimentent les conflits. Les migrants font de plus en plus les frais des politiques nationalistes et des discours xénophobes. L’ONG cite l'exemple de l'Union européenne, dont la politique de contrôle aux frontières met en danger la vie des migrants en ne garantissant pas la sécurité de ceux qui fuient les persécutions.

Selon l'organisation, les migrants et les demandeurs d'asile sont enfermés un peu partout sur la planète, dans un monde où le centre de rétention devient la norme. Elle épingle aussi les entreprises qui les embauchent et se soucient davantage des profits que du droit des travailleurs.

Bref, le rapport 2013 d'Amnesty International tire le signal d'alarme, et dénonce la vie de misère et de clandestinité à laquelle sont réduits la plupart des migrants et des réfugiés.