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14/07/2015

Mémorandum, autant prendre les devants !

On en aurait presque oublié que le gouvernement Hollande, comme pour la Grèce, est prêt à jouer les intermédiaires entre son premier ministre, le Conseil constitutionnel et le peuple. Alors autant prendre les devants !

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Loi renseignement : des organisations déposent un mémoire au Conseil constitutionnel

Communiqué commun

Les organisations de défense des droits de l’Homme et des libertés, Amnesty International France, le Centre d’étude sur la citoyenneté, l’informatisation et les libertés (Cecil), le Centre de coordination pour la recherche et l’enseignement en informatique et société-Terminal (Creis-Terminal), la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Syndicat des avocats de France (Saf) et le Syndicat de la magistrature (SM) ont soumis au Conseil constitutionnel un mémoire suite aux saisines du Conseil sur la loi sur le renseignement.

Elles entendent attirer l’attention du Conseil sur les vices d’inconstitutionnalité de cette loi et lui demandent de la déclarer contraire à la Constitution.

Le mémorandum en Pdf

Paris, le 10 juillet 2015

05/05/2015

Extrait des LES LOIS SCÉLÉRATES DE 1893-1894

Inutile de dire que le socialisme de Léon Blum, Emile Pouget et Francis de Pressensé n'a strictement rien à voir avec celui que le trio Valls, Urvoas, Caseneuve torpille chaque jour avec un cynisme appliqué.
Les lois scélérates n'auront été abrogées que le 23 décembre 1992 !
Si la loi "Renseignement" était votée, faudrait-il attendre aussi longtemps pour s'en délivrer ?

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1er juillet 1898. Dans la Revue blanche, Léon Blum, sous la signature de « un juriste », publie un texte intitulé Comment ont été faites les Lois Scélérates. Il précède celui d'Émile Pouget, L'application des Lois d'exception de 1893-1894, qui paraîtra dans le n° du 15 juillet 1898 et celui de Francis de Pressensé, Notre Loi des Suspects, qui paraîtra dans  le numéro du 15 janvier 1899.

Ils sont en train de se retourner dans leur tombe !

Lois scélérates donc, décrites et combattues par Francis de Pressensé, premier président avec Ludovic Trarieux de la Ligue des droits de l'Homme fondée en 1898.


EXTRAITS :

«La France a connu à plusieurs reprises, au cours de ce siècle, ces paniques, provoquées par certains attentats, savamment exploitées par la réaction et qui ont toujours fait payer à la liberté les frais d'une sécurité menteuse. »
(…)
Quand un régime promulgue sa loi des suspects, (…) quand il s'abaisse à chercher d'une main fébrile (…) les armes à deux tranchants de la peine forte et dure, c'est qu'il est atteint dans ses œuvres vives, c'est qu'il se débat contre un mal qui ne pardonne pas, c'est qu'il a perdu non seulement la confiance des peuples, mais toute confiance en soi-même.
(…)
Il s'agit de savoir à cette heure, si la République Française en est là. (...) la République (…), telle que nous la connaissons sous les espèces d'un Président-parvenu qui joue au souverain, d'un premier ministre sournoisement brutal qui essaye d'adapter à sa lourde main la poignée du glaive de la raison d'État, d'un Parlement où tout est représenté, (…)»

Source

La plupart des aspects liberticides de la loi "Renseignement" ont été égrenés sur Mediapart en 6 heures d'émission. C'est ici et c'est à réécouter.
RIEN N'EST ENCORE JOUE

L'intervention de Pierre Tartakowsky, actuel président de la LDH, aux 6 heures contre la surveillance organisées par Mediapart.


6 heures contre la surveillance  par Mediapart

 

 

 

02/05/2015

Le monde très secret du renseignement

La loi « Renseignement » est loin d’être un « foutage de gueule ». Outre le fait qu’elle restreint les libertés au nom de la sécurité sur l’air du Patriot Act et de « 1984 », sans contrôle juridique et sans apporter la preuve de son efficacité pour soi-disant « lutter contre le terrorisme », elle permet à des entreprises spécialisées, du type G4S ou Thalès qui gravitent autour du « secret défense » d’augmenter encore leur chiffre d’affaire.

G4S, thalès

C’est aussi pour cette raison que l’actuel gouvernement très socialiste et très au fait des intérêts de chacun tient tant à satisfaire ces entreprises de surveillance massive.

Comme pour le contrôle des migrants, l’industrie du renseignement qui s’intéresse à la vie privée aussi bien qu’à « l’intelligence économique », la source de profit, au détriment des libertés individuelles, risque, dans un avenir très rapproché, de ne pas être un conte de fée !