Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/06/2011

Dette illégitime

Sous les yeux de Standard & Poor's, Moody's et quelques autres agences de notation qui conseillent les investisseurs et autres rentiers de la dette sur les risques boursiers, un documentaire produit par le public, « Debtocracy » cherche les causes de la crise de cette dette et propose des solutions. Ce qui se passe en Grèce est bien sûr très largement reproductible.

A moins d’abandonner ce qui lui reste de crédit et en regard de la crise grecque, la gauche française devrait se trouver dans une obligation de cohérence et d’honnêteté avec elle-même. Pour commencer il lui faut définir publiquement ses marges de manœuvre, comme une façon de faire preuve de courage avant de pouvoir peser avec une chance de succès sur une économie sociale et solidaire à échelle européenne et plus si affinités.

 

Tout le monde n’est pas du même avis et, sur le terrain,
on est apparemment loin du consensus et des discours démagogiques !

 

Commentaires

A mon avis, définir publiquement ses marges ne suffit pas. S'y arrêter n'est que résignation ; le vrai courage politique, c'est de modifier ces marges, diminuer voire éliminer les obstacles, surtout s'ils sont illégitimes. La loi dite "Rotschild" des années 7O, initiée sous Pompidou et Giscard, qui interdit à l'Etat d'emprunter à sa banque de France et l'oblige à s'adresser aux banques financières selon la loi du marché, en versant des intérêts, est illégitime car nos dirigeants ont alors dilapidé l'argent public qu'il devaient gérer en "bons pères de famille". Ces intérêts représentent une part importante de la dette qui devrait nous être remboursée.De plus, cette décision a donné aux banques le droit de créer la monnaie dont s'est privé l'Etat. L'UE a repris le même dispositif plus tard, or le contenu du Traité de Lisbonne est illégitime puisqu'il a été refusé par le référendum populaire. Toutes les lois favorisant les inégalités sont illégitimes car contraires à notre devise nationale. C'est à l'UE, au FMI, à l'OMC à accepter nos conditions démocratiques ou à reconnaître qu'ils ne servent qu'une oligarchie internationale qui n'a aucun droit à exercer quelque pouvoir que ce soit puisqu'elle n'a été élue par aucun citoyen. Enfin, ce sont aux peuples de tous les pays de décider de leur avenir et de suivre ce programme s'ils le désirent.

Écrit par : Dugelay Danièle | 18/07/2011

Les commentaires sont fermés.