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14/07/2011

Words... Words... Words...

Léo Férré porté disparu, seulement disparu, le 14 juillet 1993.

Il disait : "L'anarchie, c'est la révolte permanente contre soi-même et contre l'extérieur. Il y a en fait très peu d'anarchistes. L'anarchie, ce n'est pas le révolver, mais une rébellion intérieure, que l'on exprime par le regard et par la parole. L'anarchie, c'est l'extrême solitude." (source)


Une chanson dédiée aux étrangers sur un texte de Baudelaire.

Un autoportrait, un miroir, un excès de lucidité ?

Avant d’être une solution collective, l'anarchie commence par la remise en question de soi-même. Ce que, la plupart de ceux qui prétendent nous gouverner, au prétexte le plus souvent fallacieux de défendre l'intérêt général, sont incapables d'envisager. J’aimerais bien être cet anarchiste dont parle Baudelaire dans cette chanson « L’Etranger » interprétée par Léo Férré. Mais, de même que les nuages ne maîtrisent pas les vents qui les poussent, « la remise en question de soi-même », n'est pas un exercice si facile et dans ces conditions, la démocratie ne peut être qu'un choix "par défaut" ou pire, un choix partisan très éloigné de la Liberté.

« Ils ont voté ils voteront comme on prend un barbiturique
Et ils ont mis la République au fond d'un vase à reposer
Les experts ont analysé ce qu'il y avait au fond du vase
Il n'y avait rien qu'un peu de vase. »
Léo Férré, La Violence et l'ennui (1980), Words... Words... Words...