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09/09/2015

Mais où vont les êtres humains que l'on reconsuit aux frontières ?

« Combattre les discriminations disent-ils » ?…
Réfugiés, migrants, demandeurs d’asile d'hier et d'aujourd'hui, en provenance d’Europe de l’Est, d’Afrique, du Moyen Orient, de plus loin encore, riches ou pauvres, diplômés ou pas, catholiques ou pas, musulmans ou pas, croyants ou pas, transgenres ou pas, femmes, vieillards, enfants, ...


Illustration : Un monde sans frontières

... les quotas ont de fortes chances d’être discriminatoires. En tout état de cause, ils ne répondent pas à la question :
OU VONT LES ÊTRES HUMAINS QUE L’ON RECONDUIT AUX FRONTIÈRES OU QUE L’ON SE REFUSE A AIDER, ACCUEILLIR ET PROTÉGER ?
Quant à la loi préparée par Christiane Taubira et qui doit être « débattue » à l’automne tiendra-t-elle compte des discriminations administratives ou discriminations d’État ?
Le site mis en ligne par la garde des sceaux ouvre-t-il réellement la possibilité d’incriminer cet État en cas d’infraction ou faudra-t-il faire appel à d’autres recours ? Toutes ces annonces ne sont-elles que des faux-semblants ?

23/01/2015

L'Académie des Banlieues

De quoi les banlieues ont-elles besoin ?....

banlieues, liberté, discriminations

https://www.facebook.com/academie.des.banlieues?fref=nf

Alors que notre pays a su se mobiliser face à la haine et à la menace terroriste, les quartiers populaires forment une nouvelle fois une cible toute trouvée pour ceux qui ne résistent pas à la tentation de surenchères démagogiques.
Surenchères qu’un député de la majorité et le premier ministre lui même n’ont pas hésité à alimenter en tenant des propos irresponsables qui ne peuvent que renforcer le sentiment d’injustice et de stigmatisation que ressentent les habitants des quartiers ainsi visés.
Comment peut-on prétendre mettre sous tutelle des quartiers où vivent des centaines de milliers d’habitants ? Ces femmes et ces hommes seraient ils jugés irresponsables ainsi que les élus qu’ils se sont choisis démocratiquement, pour être ainsi dessaisis de leurs droits les plus élémentaires ? La démocratie ne serait-elle valable que dans les quartiers les plus aisés ? On pourrait aussi rétablir le suffrage censitaire !
Quant à l’affirmation du premier ministre parlant d’« apartheid », c’est soit une formule destinée à faire le buzz médiatique et c’est alors indigne de sa fonction, soit une banalisation inacceptable de ce que fut l’apartheid, c’est-à-dire un régime établissant au sein d’un même pays une séparation juridique en fonction des origines.
Monsieur le Premier Ministre, monsieur le Député, nous vivons dans une République une et indivisible, qui proclame la liberté, l’égalité et la fraternité. Une République qui est fondée sur la démocratie, c'est-à-dire sur la liberté d’expression et l’élection des dirigeants par le peuple.
C’est cette République, ce sont ces valeurs qu’il faut faire vivre dans chaque immeuble, dans chaque rue, dans chaque quartier. C’est cela la responsabilité de l’Etat et non de traiter les gens comme des mineurs incapables de s’administrer démocratiquement.
Comment peut-on parler d’apartheid quand on réduit de façon drastique les dotations aux collectivités locales, en les contraignant à réduire les services publics de proximité qui sont souvent les derniers remparts de la population quand les services publics de l’Etat ont déserté, ainsi que les aides aux associations, fragiles piliers du tissu social?
Comment peut-on parler d’apartheid quand on dirige un gouvernement qui exclut des réseaux d’éducation prioritaire des collèges et des écoles qui accueillent pourtant une très large majorité d’enfants habitant dans des quartiers en grande difficulté ? Comment peut-on faire cela au moment même où tout le monde souligne l’importance de l’éducation et de l’école dans la lutte contre tous les fanatismes ?
Depuis sa création en 2010, l’académie des banlieues n’a eu de cesse de dénoncer les discriminations dont sont victimes les habitants de territoires entiers en matière d’éducation, de sécurité, d’emploi, de transports, de logement, de santé, de culture.
Nous ne demandons rien d’extraordinaire. Simplement l’égalité et le respect ! Un respect qui passe aussi par un traitement médiatique digne et non caricatural, comme c’est hélas trop souvent le cas.

15/04/2014

Mais qui sont les délinquants ?

MAIS QUI SONT LES DÉLINQUANTS ? QUI DEVRAIT-ON « ÉVINCER » ?

Cambadélis, Désir, discriminations

"Poursuivi pour recel d'abus de biens sociaux dans l'affaire Agos (Agos est une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés) car il a bénéficié d'un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 lui ayant rapporté 67 382 euros, Jean-Christophe Cambadélis est mis en examen en novembre 1996. Il est condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis 15 244 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris".
Bénéfice net : 52 138 € (toutes conversions faites) grâce à la «gestion» de travailleurs immigrés.

Les mêmes qui aujourd'hui organisent une discrimination gratuite qui ne leur rapporte qu'une honte non assumée puisqu'elle est synonyme d'avantages et promotions !!!

18/03/2014

Pensum

Après la rencontre avec le président de la République, LDH, Licra, Mrap et SOS Racisme entendent poursuivre leurs efforts communs.....
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que tout reste à faire !

racisme,antisémitisme,discriminations
Circulaire adressée aux préfets

Que peut-on en effet espérer d'un chef de l’État qui ne désavouera jamais son exorbitant ministre de l'Intérieur, qui est pourtant un des premiers visés lorsqu'il s'agit de dénoncer le contexte politique qui favorise, admet et attise "une parole de haine dans le débat et l’espace public(...)." ?
Au final, il pourrait donc bien s'agir d'une visite courtoisie tout à fait vaine et organisée comme un pensum.

La Ligue des droits de l’Homme, la Licra, le Mrap et SOS Racisme ont été reçues ensemble, vendredi 14 mars, par le président de la République ; les associations, qui partagent les valeurs universelles de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, se félicitent de cette rencontre de travail, une première dans l’histoire de la République. Elles ont d’emblée souligné la dégradation du contexte politique qui a vu se déchaîner une parole de haine dans le débat et l’espace public, et pointé le risque de voir cette parole légitimée par des forces politiques engagées contre les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité.

Exprimant leur volonté de mettre en place des éléments de contre-offensive, elles ont déploré l’absence d’une parole d’État ferme, condamnant, au juste niveau, le caractère toxique de cette libération, l’absence d’un grand débat sur la place des étrangers et le déficit, au sein de l’appareil d’État, d’une représentation disposant à la fois d’une forte légitimité et de moyens suffisants.

Elles ont abordé la question du statut des étrangers, du sentiment de deux poids deux mesures qui s’enracine dans le pays, des discriminations dont les Roms sont la cible, et déploré l’état du dossier du droit de vote des résidents non européens et le fait que le récépissé de contrôle d’identité n’ait pas fait l’objet d’expérimentations. Elles ont également souligné l’importance de revivifier la Semaine d’éducation contre le racisme.

A l’écoute sur l’ensemble de ces sujets, le président de la République en a reconnu l’importance et n’a fermé aucune porte.

Les quatre associations entendent poursuivre leurs efforts communs face à la montée de la haine raciste, antisémite et xénophobe, face aux préjugés sexistes et homophobes. Elles entendent faire preuve de vigilance et de mobilisation durant les campagnes électorales des municipales et des européennes, et construire une dynamique de débat public qui fasse obstacle aux semeurs de haine et réhabilite la promesse républicaine de liberté, d’égalité et de fraternité.

Communiqué conjoint LDH, Licra, Mrap, SOS Racisme / Paris, le 17 mars 2014

22/10/2013

Discriminations - suite...

Les étrangers et les étrangères exclus des concours de l’enseignement privé.
Des associations et des syndicats contestent devant le Conseil d’État une discrimination inacceptable
Quelques jours avant la rentrée, le gouvernement a adopté, contre l’avis de plusieurs syndicats d’enseignants, un texte qui exclut à l’avenir de l’accès aux concours de l’enseignement privé les étrangers et les étrangères ressortissantes de pays situés hors de l’Union européenne.

enseignement privé,concours,discriminations
www.ecoles-conde.com

Jusqu’à présent, seules des conditions de diplôme – les mêmes que pour les concours de l’enseignement public – étaient exigées pour se présenter à ces concours. Avec le décret du 23 août 2013, les étrangers et les étrangères ne pourront plus prétendre au statut et à la stabilité offerts par la réussite aux concours : ils ne pourront plus enseigner que comme « maîtres délégués », c’est-à-dire dans la précarité et avec un salaire au rabais.

Cette réforme aura un impact très lourd et immédiat sur des personnes qui ont obtenu leurs diplômes en France ou sont encore en cours d’études et qui se trouvent subitement privées de cette voie d’accès à l’enseignement.

Elle représente par ailleurs une véritable régression : alors qu’on aurait attendu de ce gouvernement qu’il s’attache à restreindre la liste des emplois dits « fermés » aux personnes de nationalité étrangère, il a fait le choix, subrepticement et sous des prétextes fallacieux, d’inscrire dans les textes une nouvelle discrimination, allant ainsi à rebours de l’évolution observée depuis plus de deux décennies.

Désastreuse pour les personnes concernées, politiquement inacceptable, la mesure est de plus contraire aux principes du droit français et européen. Toute discrimination fondée sur la nationalité doit en effet être justifiée par des motifs légitimes. Or tel n’est pas le cas ici : le but est seulement de cantonner les étrangers et les étrangères dans une catégorie d’emplois inférieure à celle de leurs collègues qui auront pu se présenter aux concours.

Pour justifier cette mesure, on a prétendu que le système antérieurement en vigueur était contraire aux règles qui régissent les concours de la fonction publique ; mais les maîtres de l’enseignement privé, justement, ne sont pas des fonctionnaires ! Si l’objectif était de rapprocher les statuts des enseignants du privé et du public, cela ne devait pas se faire au prix d’une nouvelle discrimination. Une autre voie était possible pour un gouvernement soucieux d’égalité : ouvrir les concours de l’enseignement primaire et secondaire public aux étrangers comme le sont déjà les concours de l’enseignement supérieur, au lieu de maintenir des milliers de personnels étrangers qui remplissent les mêmes fonctions que leurs collègues français ou citoyens de l’Union européenne dans des emplois précaires et sous-payés.

Les organisations soussignées ont donc déposé devant le Conseil d’État un recours en annulation accompagné d’un référé-suspension contre le décret du 23 août 2013. Elles font valoir que la mesure porte atteinte au principe constitutionnel d’égalité et aux engagements internationaux de la France qui prohibent les discriminations fondées sur la nationalité dès lors qu’elles sont dépourvues de justification objective et raisonnable.

Communiqué LDH
Le 22 octobre 2013

Organisations signataires :
 Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s),
 LDH (Ligue des droits de l’Homme),
 SNEIP-CGT (Syndicat national de l’enseignement initial privé)
 FERC-CGT (Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture)
 SUNDEP-Solidaires (Syndicat unitaire national démocratique des personnels de l’enseignement et de la formation privés) avec le soutien de l’Union syndicale Solidaires

25/09/2009

Violences coupables

Les fréquentes levées de bouclier qui font généralement suite aux déclarations de Nadine Morano n'ont en général rien à voir avec des réflexes d'auto protection. Cette fois, dans le cadre des discriminations faites aux femmes, on pourrait presque porter sur le pavois la secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité tant elle s'est déclarée déterminée à lutter contre les inégalités salariales, à réformer le congé parental et à agir contre les violences conjugales. Autant de mesures pouvant en effet contribuer à établir une égalité homme-femme.

Avec un peu d'avance sur la prochaine mobilisation du 17 octobre prochain et devant un aréopage d'anciennes secrétaires d'Etat ou ministres du droit des femmes, d'Yvette Roudy à Simone Veil, Nadine Morano s'est engagée - quoique de façon encore assez vague -, sur trois points :

  • Salaires : celui des femmes restent inférieurs de 27 % à ceux des hommes.
    Réponse pratique :
    "On ne peut plus se contenter de bonnes intentions, il faut désormais avoir recours à des mesures contraignantes. Quel député ou quel chef d'entreprise accepterait, à travail égal, d'être moins bien payé que ses collègues ? " dixit la secrétaire d'Etat qui plaide pour l'instauration de quotas de femmes dans les conseils d'administration des entreprises du secteur public et du CAC 40, mesures coercitives à la clé.
  • Congé parental : "Beaucoup de mères s'arrêtent de travailler non par choix, mais parce qu'elles n'ont pas trouvé de mode de garde pour leurs enfants".
    Réponse pratique :
    Mme Morano, souhaite créer 200 000 places d'ici à 2012. Cette mesure n'est pas encore chiffrée.
  • Violences : En 2008, en France, 156 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint.
    Réponse pratique :
    un bracelet électronique, expérimenté en 2010, scellé au bras de l'agresseur potentiel reliera ce dernier 24h sur 24 à un centre de contrôle GPS et permettra à la victime, potentielle, d'être alertée du danger qu'elle encourt. Cette mesure qui devrait coûter cinq millions d'euro sur la base de 2000 époux violents par an devrait être suivie d'effet si l'on s'en réfère aux résultats obtenus en Espagne. Selon le ministère espagnol de l'Égalité, le nombre de morts dues aux violences conjugales aurait baissé d'environ 14% grâce à ce système.

Amnesty International - Violences conjugales

On est bien entendu loin du compte de la stricte égalité des droits hommes - femmes. Le sujet qui n'est malheureusement pas épuisé, fera l'objet d'une manifestation nationale le 17 octobre prochain qui devrait développer les thématiques suivantes :

  • Liberté d'accès à l'avortement et la contraception ;
  • Autonomie financière ;
  • Violences faites aux femmes ;
  • Egalité dans la vie politique, économique et sociale ;
  • Ingérence des intégrismes religieux ;
  • Solidarité dans la lutte pour les droits des femmes du monde entier

Dommage que cette information, qui pourrait redorer le blason de Nadine Morano et de ses amis, risque d'être occultée par les emportements «coupables» créés par l'affaire Clearstream et autres focalisations très contrôlées. Du coup, l'essentiel des déclarations de la secrétaire d'Etat, risque de passer au second plan, inaperçu.