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10/12/2009

Rien ne serait pire que … qui ?

Les lecteurs du Monde (dont nous sommes) peuvent être fiers de pouvoir enfin lire dans leur journal une Tribune frappée au coin du bon sens, à défaut de pouvoir être agitée du haut d'un minaret suisse. Enfin ! ... Rien que des « pépites » issues de la diversité et d'une forme achevée de démocratie d'opinion, pleine de bons sentiments, participative pourrait-on dire, que H. Beuve-Mery, M. Duverger ou R. Barillon n'auraient surement pas désavoué !

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  • Nous ne savions pas qu'un référendum pouvait « blesser les âmes en apportant une réponse aussi tranchée à un problème qui doit pouvoir être résolu au cas par cas dans le respect des convictions et des croyances de chacun. »
  • Nous avions oublié que « c'est en devenant sourd aux cris du peuple, indifférent à ses difficultés, à ses sentiments, à ses aspirations, que l'on nourrit le populisme. »
  • Nous ne savions pas que « Pour réconcilier la France du oui et celle du non, il fallait d'abord essayer de comprendre ce qu'avaient voulu exprimer les Français. »
  • Nous avions oublié que « rien ne serait pire que de ne pas regarder en face la réalité des sentiments, des préoccupations, des aspirations de tant d'Européens. »
  • Nous ne savions pas que « nul, pas plus en Suisse qu'ailleurs, ne songe à remettre en cause ces libertés fondamentales. »
  • Nous avions oublié que « le sentiment de perdre son identité peut être une cause de profonde souffrance. »
  • Nous ne savions pas que « ce besoin d'appartenance, on peut y répondre par la tribu ou par la nation, par le communautarisme ou par la République. »
  • Nous avions oublié que « l'identité nationale c'est l'antidote au tribalisme et au communautarisme. »
  • Nous ne savions pas que « les Suisses comme les Français savent que le changement est une nécessité. »
  • Nous avions oublié que « le métissage c'est la volonté de vivre ensemble. Le communautarisme c'est le choix de vivre séparément. »
  • Nous ne savions pas que « le métissage ce n'est pas la négation des identités, c'est de la part de celui qui arrive la volonté de s'inscrire sans brutalité, comme naturellement, dans cette société qu'il va contribuer à transformer, dans cette histoire qu'il va désormais contribuer à écrire. »
  • Nous avions oublié que « respecter ceux qui accueillent, c'est s'efforcer de ne pas les heurter, de ne pas les choquer, c'est en respecter les valeurs, les convictions, les lois, les traditions, et les faire - au moins en partie - siennes. »
  • Nous ne savions pas que « les valeurs de la République sont partie intégrante de notre identité nationale (...)»
  • Nous avions oublié que « chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation »

Et c'est parce que, tout ça nous ne le savions pas ou que nous l'avions oublié que Nicolas Sarkosy nous l'apprend ou nous le rappelle, lui qui en est convaincu au point d'en faire son pain quotidien et sa prière du soir. Aucun doute, cette tribune a du faire un tabac chez les supporters de la « France qui gagne » malgré Domenech et Georges Frêche. Quant à mère Ubu, elle doit kiffer grave. N'est-il pas ?

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