05/07/2015
Rêve de singe
Le temps passe, exit l'incroyable duperie, l'espoir change de camp !
Le ce à quoi les Grecs devaient adhérer relève d'une incroyable illusion !!!
Aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, le préposé Macron commence à annoncer le résultat d'un référendum historique et à en rabattre sur les prétentions des "créanciers" dont il est l'un des porte-parole.
La Commission européenne a rendue publique la proposition des institutions, dans l’optique du référendum du dimanche 5 juillet.
En effet, son président Jean-Claude Juncker, renvoie, via Twitter, au communiqué de la Commission, afin que le peuple grec soit informé avec « une plus grande transparence ».
Détail du communiqué de la Commission européenne au sujet de la Grèce :
« Information de la Commission européenne relative aux dernières propositions dans le cadre des négociations avec la Grèce
Bruxelles, le 28 Juin 2015
Pour l’information du peuple grec et dans un esprit de transparence, la Commission européenne publie ses dernières propositions en accord avec les institutions (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international), lesquelles prennent en compte les propositions des autorités grecques des 8, 14, 22 et 25 Juin 2015 ,mais aussi les négociations au niveau politique et technique tout au long de la semaine.Les discussions sur ces propositions ont continué avec les autorités grecques dans la soirée de vendredi soir en vue de l’Eurogroupe du 27 Juin 2015. Il y a eu une compréhension commune, de la part de toutes les parties concernées, que cette réunion de l’Eurogroupe pouvait permettre d’atteindre un accord global pour la Grèce, qui aurait contenu non seulement des mesures en vue d’un commun accord, mais aurait couvert les besoins futurs de financement ainsi que la viabilité de la dette grecque. Elle comprenait également le soutien d’un paquet pour un nouveau départ pour la croissance et l’emploi à l’initiative de la Commission soutenant la reconstruction et l’investissement dans l’économie réelle, comme cela a été discuté et adopté lors de la réunion du Collège des commissaires le mercredi 24 Juin 2015.
Malgré cela, il n’a pas été possible de finaliser formellement et de présenter à l’Eurogroupe la version finale de ce document, ni le résumé d’un accord global, en raison de la décision unilatérale des autorités grecques d’abandonner la procédure le soir du 26 Juin, 2015″.
La proposition publiée par la Commission européenne (PDF)
De la part du bureau du Premier ministre grec: La proposition de la Commission européenne met fin aux arguments des partisans du « oui à tout »
Le texte rendu public par la Commission européenne met fin à la para-littérature, comme il met fin aussi aux arguments des partisans du « oui à tout », lesquels affirmaient jusqu’ici qu’il n’y avait pas de texte des institutions, selon des sources gouvernementales.
Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres:
- l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective
- l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles
- l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants
- l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu)
- que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).
- la limitation immédiate des pré-retraites
- l’abolition progressive de la retraite complémentaire.
- l’application complète de la loi de mémorandum 3863/2010 sur la sécurité sociale
- l’application de la clause de déficit zéro et que le financement des caisses complémentaires soit réalisé uniquement par des fonds particuliers
- l’abolition de toutes les participations en faveur de tiers qui financent les caisses de sécurité sociale, qui a pour conséquence une baisse de leurs recettes de plus de 700 millions €
- l’augmentation des prélèvements pour soins de santé sur les pensions de 4% à 6%
- le gel des retraites jusqu’en 2021
- une législation sur les licenciements collectifs et la non-réintroduction des conventions collectives, si les institutions ne le permettent pas
- la diminution à 1500€ du montant des dépôts non saisissable
- l’augmentation du taux en vigueur pour le règlement des dettes
- la réduction des salaires dans le secteur public
- la mise en oeuvre complète des boîtes à outils de l’OCDE (lait, pain, pâtisseries, dimanches, …)
- un coup important contre les médicaments grecs
- la poursuite de la privatisation du secteur de l’éléctricité.
- la vente des actions de l’OTE(Compagnie du téléphone) détenues par l’État
- la non-application d’une taxe spéciale de 12% sur les bénéfices supérieurs à 500.000 pour l’exercice 2014
- le non-retour des cotisations sociales patronales au niveau de l’année 2014
Tout ceci constitue un ensemble de propositions qui s’inscrivent dans la conception du Fonds monétaire international, qui ont été posées comme ultimatum à la Grèce, ce qui ressort aussi de l’Eurogroupe, rapporte le bureau du Premier ministre grec qui ajoute: la seule différence concerne la TVA sur les hôtels dont le taux, dans le texte actuel posté sur le site Web de la Commission européenne, est passé de 13% à 23% pour le 25 Juin.
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29/06/2015
Annonce de référendum d'Alexis Tsipras
Refuser toutes les dictatures et leurs fausses excuses.
Se méfier des larmes, mais en accepter le sens.
Ne rien renier de ses origines et les préserver.
C'est la leçon de démocratie, synonyme de courage, infligée par la Grèce d'Alexis TSIPRAS à l'Eurogroupe dont on sait de qui il se compose et de quelles lâchetés il est capable au nom des banques et des comptables.
Le texte qui suit, «court, empli de gravité et de détermination, entrera vraisemblablement dans l’Histoire. Ce texte est prononcé par un homme jeune, qui a été confronté à la mauvaise fois, aux manipulations, à ce qu’il faut bien appeler toutes les bassesses de la politique, depuis cinq mois. Il dit aussi sa colère, froide et déterminée. Et c’est peut-être là l’échec principal de l’Eurogroupe et des institutions européennes : avoir transformé un partisan de l’Europe en un adversaire résolu des institutions européennes. Tsipras n’était pas il y a cinq mois de cela un opposant à l’idée européenne. Mais la multiplication des humiliations, des tentatives de coup de force, l’ont obligé à réviser nombre de ses positions, qui pour certaines d’entre-elles relevaient de l’illusion. Tsipras et Varoufakis sont aujourd’hui sur une trajectoire de collision avec l’Eurogroupe et l’UE non pas de leur fait, mais de celui des « institutions européennes ». J. Sapir
Allocution d'Alexis Tsipras pour annoncer le référendum au peuple grec :
"Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité.
L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique.
Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.
La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.
Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce.
La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant.
Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit.
La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole.
L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires.
La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple."
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10/12/2009
Rien ne serait pire que … qui ?
Les lecteurs du Monde (dont nous sommes) peuvent être fiers de pouvoir enfin lire dans leur journal une Tribune frappée au coin du bon sens, à défaut de pouvoir être agitée du haut d'un minaret suisse. Enfin ! ... Rien que des « pépites » issues de la diversité et d'une forme achevée de démocratie d'opinion, pleine de bons sentiments, participative pourrait-on dire, que H. Beuve-Mery, M. Duverger ou R. Barillon n'auraient surement pas désavoué !
- Nous ne savions pas qu'un référendum pouvait « blesser les âmes en apportant une réponse aussi tranchée à un problème qui doit pouvoir être résolu au cas par cas dans le respect des convictions et des croyances de chacun. »
- Nous avions oublié que « c'est en devenant sourd aux cris du peuple, indifférent à ses difficultés, à ses sentiments, à ses aspirations, que l'on nourrit le populisme. »
- Nous ne savions pas que « Pour réconcilier la France du oui et celle du non, il fallait d'abord essayer de comprendre ce qu'avaient voulu exprimer les Français. »
- Nous avions oublié que « rien ne serait pire que de ne pas regarder en face la réalité des sentiments, des préoccupations, des aspirations de tant d'Européens. »
- Nous ne savions pas que « nul, pas plus en Suisse qu'ailleurs, ne songe à remettre en cause ces libertés fondamentales. »
- Nous avions oublié que « le sentiment de perdre son identité peut être une cause de profonde souffrance. »
- Nous ne savions pas que « ce besoin d'appartenance, on peut y répondre par la tribu ou par la nation, par le communautarisme ou par la République. »
- Nous avions oublié que « l'identité nationale c'est l'antidote au tribalisme et au communautarisme. »
- Nous ne savions pas que « les Suisses comme les Français savent que le changement est une nécessité. »
- Nous avions oublié que « le métissage c'est la volonté de vivre ensemble. Le communautarisme c'est le choix de vivre séparément. »
- Nous ne savions pas que « le métissage ce n'est pas la négation des identités, c'est de la part de celui qui arrive la volonté de s'inscrire sans brutalité, comme naturellement, dans cette société qu'il va contribuer à transformer, dans cette histoire qu'il va désormais contribuer à écrire. »
- Nous avions oublié que « respecter ceux qui accueillent, c'est s'efforcer de ne pas les heurter, de ne pas les choquer, c'est en respecter les valeurs, les convictions, les lois, les traditions, et les faire - au moins en partie - siennes. »
- Nous ne savions pas que « les valeurs de la République sont partie intégrante de notre identité nationale (...)»
- Nous avions oublié que « chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation »
Et c'est parce que, tout ça nous ne le savions pas ou que nous l'avions oublié que Nicolas Sarkosy nous l'apprend ou nous le rappelle, lui qui en est convaincu au point d'en faire son pain quotidien et sa prière du soir. Aucun doute, cette tribune a du faire un tabac chez les supporters de la « France qui gagne » malgré Domenech et Georges Frêche. Quant à mère Ubu, elle doit kiffer grave. N'est-il pas ?
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